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Les acteurs

Les départements ministériels sectoriels, les régions et préfectures, et les collectivités locales décentralisées, la société civile, les communautés de base, le secteur privé et les bailleurs de fonds sont les principaux acteurs dans la mise en œuvre du DSRP. Ils sont impliqués à des degrés divers dans l’exécution des programmes retenus dans la stratégie et doivent s’assurer que les programmes touchent effectivement les bénéficiaires. Cependant, leur implication va largement au-delà de l’exécution de la stratégie, car avec les bénéficiaires, c’est-à-dire les populations-cibles, l’ensemble de ces acteurs précités seront au premier plan dans le dispositif de suivi et lors de l’évaluation périodique.

Les responsabilités

La gestion axée sur les résultats sera la méthodologie de base dans le système de suivi et d’évaluation. Elle requiert la responsabilisation effective des départements techniques dans la préparation, l’expression des besoins et la budgétisation des programmes, ainsi que le suivi de la mise en œuvre des composantes sectorielles de la stratégie. En effet, le résultat du suivi doit contribuer à la révision et à une meilleure réorientation des actions en vue d’atteindre les objectifs stratégiques visés. Cette fonction de suivi n’est plus garantie lorsque la tâche d’analyse des informations et de préparation des rapports échappe aux ministères concernés, d’où nécessité de disposer d’un schéma de fonctionnement d’ensemble limitant la concurrence entre les ministères ou au sein des ministères.

Les procédures

Dans le cadre de la mise en œuvre du DSRP, à très court terme, un accent particulier sera mis sur le suivi des dépenses publiques et plus particulièrement le fonctionnement de la chaîne des dépenses. Des efforts seront entrepris pour rétablir la chaîne des dépenses et renforcer les procédures de contrôle à tous les niveaux.

A court terme, le processus de transparence dans la gestion des finances de l’Etat se concrétisera par (i) une amélioration du processus de préparation budgétaire (budget programme/budget de moyens) ; (ii) une systématisation du contrôle interne et externe ; (iii) une production régulière de la loi de règlement ; (iv) une plus grande facilitation de l’accès du public à l’information budgétaire ; et enfin (v) une identification des lignes budgétaires affectées à la réduction de la pauvreté grâce à la mise en place d’une nomenclature spécifique à la pauvreté. Afin de permettre un meilleur suivi des décaissements en faveur de la lutte contre la pauvreté, la Direction générale du budget adoptera et mettra en œuvre un Cadre de dépenses à moyen terme (CDMT). L’exécution du CDMT permettra la production des tableaux synthétiques sur l’état des engagements et des décaissements relatifs au DSRP, et ce tous les trois mois.

A moyen terme, la Direction générale du budget sera dotée des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires pour la réalisation de cette mutation.

Approche participative dans la mise en œuvre de la stratégie

La mise en œuvre efficace du DSRP repose sur un certain nombre d’exigences, parmi lesquelles sa bonne connaissance et son appropriation par tous les acteurs identifiés ayant participé au processus d’élaboration du document. Cette appropriation passe notamment par une bonne information sur les objectifs, stratégies, programmes et résultats attendus. Ainsi, la mise en place d’un plan de vulgarisation du DSRP est nécessaire et les résultats attendus sont :

• le développement d’une réelle connaissance de la stratégie en faisant intervenir à la fois les bénéficiaires et les spécialistes de la question (ONG, associations professionnelles, administration) ;

• le changement des attitudes des cadres à tous les échelons afin d’être plus aptes à faire participer effectivement les communautés à la base aux prises de décisions, aux échanges d’informations, à la résolution des problèmes, à la fixation des objectifs et à l’analyse des résultats.

Pour ce faire, il faut un travail préalable visant l’harmonisation des actions à tous les niveaux. En ce sens, les actions ci-après seront menées :

Au niveau national

• un séminaire gouvernemental d’information sur les responsabilités de chaque ministère dans le succès du DSRP ;

• une série d’ateliers avec les directions des études, de la planification et de la programmation, les organisations de la société civile, les chefs d’entreprise, les partenaires au développement : les thèmes porteront sur les rôles de chaque acteur, le cadre institutionnel, les systèmes d’information et les indicateurs de performance ;

• une série d’ateliers sectoriels, où chaque ministère fera une large diffusion de ses structures, des programmes de son secteur, leurs objectifs, les résultats attendus et leurs implications pour chacune d’elles ;

• des débats radiotélévisés sur des thèmes spécifiques (présentation institutionnelle, suivi/évaluation, etc.), des émissions spécifiques et illustratives sur le DSRP et des spots publicitaires.

Aux niveaux régional, préfectoral et communal

Une série d’ateliers d’information sur les programmes, leurs objectifs et les responsabilités des structures régionales. Les groupes-cibles sont les services préfectoraux, les associations de producteurs, les ONG, les élus locaux, les femmes, les jeunes, etc.

D’autres actions jugées pertinentes pourraient être entreprises afin de mobiliser le plus grand nombre d’acteurs autour des objectifs du DSRP.

 
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ACTUALITES
Atelier de formation sur le logiciel Atlas Gis du 06 au 17 novembre 08 •Le directeur Général de l'Institut centrafricain des statistiques sur les Etudes Economiques et Sociales (ICASEES), M. Issen Mustapha, a ouvert, jeudi 6 novembre à Bangui, les travaux d'un atelier d'initiation des cadres centrafricains au Système d'Information Géographique (SIG), module Atlas Gis.

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NOUVELLES
Atelier de validation du programme/pays ACBF le 07 novembre 2008. Le jeudi 06 novembre 2008 s’est tenu dans la salle de l’Institut Centrafricain des Statistiques et des Etudes Economiques et Sociales, l’Atelier de validation du Programme National de Renforcement de capacité pour une meilleure gouvernance publique. .

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