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Santé et VIH/SIDA ¦ Imprimer ¦  Email

Axe 1 : Relèvement du financement intérieur

Le secteur de la santé nécessitera un relèvement du financement intérieur à au moins 15 % du budget national pour couvrir les services et programmes prioritaires de santé.

Axe 2 : Redynamisation du système de santé

Les actions consisteront à redynamiser le système de santé : former et employer le personnel qualifié, construire/réhabiliter et équiper les formations sanitaires, redynamiser la gouvernance des activités et programmes sanitaires.

Il s’agira en outre de développer les moyens de contrôle des épidémies (rougeole, méningite et fièvre hémorragique) et des maladies négligées (hypertension, diabète, etc.).

Axe 3 : Financement à l’échelle des programmes prioritaires de santé infantile et maternelle

Le financement de la mise en œuvre à l’échelle des programmes prioritaires suivants sera nécessaire : (i) vaccination des enfants de 0 à 5 ans et des femmes enceintes contre les maladies-cibles[1](tuberculose, tétanos, méningite, rougeole, hépatite, diphtérie et fièvre jaune) ; (ii) soins infantiles essentiels (malnutrition, diarrhées, infections respiratoires, paludisme, tuberculose, VIH), dans le cadre de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfance (PCIME) ; et (iii) santé de la reproduction visant la réduction de la mortalité maternelle[2](soins obstétricaux d’urgence, consultations postnatales et prénatales, planification familiale(méthodes contraceptives modernes), soins gynécologiques appropriés et lutte contre les pratiques néfastes (mutilations génitales, etc.).

Axe 4. Lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme[3]

Pour renforcer l’approche multisectorielle de lutte contre le VIH/SIDA, un Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS) a été créé en 2001 et placé sous l’autorité directe du Président de la République chef de l’Etat. Son organe permanent est le secrétariat technique du CNLS (ST/CNLS), chargé de coordonner les activités de lutte sur toute l’étendue du territoire.

Etant donné que la pauvreté et le VIH/SIDA ont des relations bidirectionnelles, le nouveau cadre stratégique national (CSN) de lutte contre le VIH/SIDA (2006-2010), adopté en juillet 2006 par l’assemblée générale du CNLS pour une période de cinq ans, constitue le document de base qui sous-tend les actions de lutte contre le VIH/SIDA dans le pays. Le financement du plan opérationnel 2007-2010 de ce CSN contribuera indubitablement au renforcement des actions relatives au pilier 4 du DSRP.

Compte tenu de la gravité du SIDA et des menaces multiformes que son extension représente pour la réduction de la pauvreté, la lutte contre le VIH constitue un des axes d’intervention prioritaire du Gouvernement. Cette action permettra de préserver le capital humain pour une meilleure croissance économique et le développement des secteurs sociaux.

Les résultats attendus sont :

  • les programmes et stratégies susmentionnés sont financés et mis en œuvre à l’échelle ;
  • les indicateurs de processus suivants sont améliorés : (i) 15 % du budget national sont alloués aux programmes prioritaires de santé ; (ii) 60 % des patients atteints du VIH/SIDA sont sous traitement ARV et des actions de recherche et de prévention efficaces sont menées sur la base d’approche multisectorielle ; (iii) la prévalence contraceptive aura atteint 80 % ; (iv) la couverture vaccinale est maintenue autour de 80 % ; et (v) 80 % des formations sanitaires sont fonctionnelles et offrent des soins de qualité.

Les indicateurs d’impact de l’état de santé de la population suivants sont maîtrisés et réduits : (i) le taux de prévalence du VIH/SIDA ; (ii) les taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile ; et (iii) les taux de létalité due aux épidémies et aux maladies négligées.



[1]Programme élargi de vaccination (PEV).

[2]Plan d’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale 2004-2015.

[3]Cadre stratégique national de lutte contre le VIH/SIDA 2006-2010.