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Economie

Le gouvernement centrafricain, conscient des difficultés économiques de sa population, est déterminé à mettre en place les mesures nécessaires pour relancer l’économie du pays. Bien exploitées, les richesses naturelles du pays doivent permettre à la Centrafrique d’enrayer la progression de la pauvreté et de retrouver le chemin de la croissance.

La lutte contre la pauvreté en milieu urbain et rural sera ainsi fondée sur une croissance économique forte, nécessaire pour inverser les effets pervers de la pauvreté tant au niveau national que régional tout en maintenant le socle des politiques macroéconomiques prudentes afin d’enclencher une relance qui s’appuie sur une dynamique durable, en accord avec les grandes lignes des programmes conclus avec les institutions de Bretton Woods.

Cette relance de la croissance s’appuiera sur des secteurs qui induisent (directement et indirectement) une amélioration importante et durable des revenus et une croissance créatrice d’emplois, portée par des investissements tant publics que privés.

Avec le retour progressif de la sécurité, la reconstruction et la diversification de l’économie seront axées sur le développement des zones rurales où est concentrée la majorité des pauvres. Toutefois, la réhabilitation des infrastructures et leur extension constituent des préalables nécessaires de manière à favoriser une véritable éclosion des actions de développement bénéfiques aux pauvres. Le bon fonctionnement du secteur énergétique apparaît aussi comme une condition incontournable pour la reprise dans les autres secteurs, notamment le secteur industriel.

La réduction de la pauvreté s’exprimerait à travers la reconstitution des actifs des ménages pauvres dans les zones où ils sont concentrés et mènent plus généralement des activités de cultures vivrières, d’élevage, de pêche et de rente. La combinaison de ces considérations avec d’autres actions intersectorielles dans les domaines de l’hydraulique et des infrastructures routières (pistes rurales) devrait impulser une dynamique favorable à la croissance économique. Cette croissance devrait être soutenue par la reprise dans les secteurs forestier et minier dont les tendances récentes sont prometteuses vu les intentions affichées par de nouveaux investisseurs privés.



Art et industries culturelles | Imprimer |  Envoyer

L’objectif est de renforcer la contribution du sous-secteur des arts et de la culture au développement du pays par (i) la promotion du marché de l’art tant à Bangui que dans l’arrière-pays ; (ii) la promotion des entreprises et industries culturelles ; (iii) la valorisation des sites du patrimoine culturel, naturel et mixte avec les communautés au sein desquelles les sites sont implantés ; et (iv) la mobilisation des acteurs sectoriels de lutte contre la pauvreté autour de leurs projets communs, car les arts et la culture restent un moyen important de mobilisation des masses.

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Développement des zones rurales | Imprimer |  Envoyer

Le secteur rural constitue un secteur stratégique pour la lutte contre la pauvreté et la faim. Conscient de cette réalité, le Gouvernement entend réaliser une performance soutenue et durable de l’activité agricole, correspondant en termes réels à une croissance moyenne annuelle de 4 % entre 2005 et 2015.

La stratégie consiste à lever les obstacles, afin de favoriser l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur agricole et d’assurer également la sécurité économique des plus pauvres dans le secteur rural. Elle consiste aussi à organiser le milieu rural et à renforcer la fonction d’appui conseil, de formation et la recherche. Le Gouvernement mettra un accent particulier sur le développement du secteur privé et la promotion de l’emploi en milieu rural.

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Discours du Ministre d'Etat au Plan | Imprimer |  Envoyer

DISCOURS DE S.E.M. LE MINISTRE D’ETAT AU PLAN A L’ECONOMIE ET A LA COOPERATION INTERNATIONALE.

Pour la Cérémonie de Signature du Protocole d’Accord de don du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion Economique et Financière(PARCGEF)

(Vendredi 25 février 2011)

MONSIEUR LE MINISTRE KOTAYE, CHER COLLEGUE EN CHARGE DES PME ET DU GUICHET UNIQUE ;

MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ;

MONSIEUR LE REPRESENTANT RESIDENT DE LA BAD ;

DISTINGUES INVITES ;

MESDAMES MESSIEURS

Permettez-moi  tout d’abord  de souhaiter à Monsieur Racine KANE, Représentant Résident du Bureau Régional pour le Cameroun et le Centrafrique, la bienvenue en République Centrafricaine et ensuite le remercier à titre personnel et à travers lui le Président pour des efforts que le Groupe déploie dans l’accompagnement de la RCA depuis bientôt 4 ans.

 

La Coopération entre le Groupe de la BAD et la RCA date de 38 ans, avec l’approbation du 1er projet ayant profité à l’ENERCA en 1972. Depuis cette date, le Groupe de la BAD a financé une quarantaine de projets très exactement les projets multinationaux y compris, pour un montant total d’engagements nets d’environ 195 millions d’UC.

 

Après une longue période de baisse d’activités, la RCA a renoué à partir de 2006, avec la Banque.  Le portefeuille des interventions actives de la BAD en RCA totalise actuellement sept (07) projets du secteur public et trois (03) projets multinationaux pour un montant total d’engagements nets d’environ 71 millions d’UC, soit plus de 53 milliards de FCFA. Tout laisse entrevoir une augmentation significative des engagements de la Banque en RCA au cours des prochaines années. Dans ce contexte, un des enjeux importants sera d’accroitre le taux de décaissement des ressources afin que les ressources engagées puissent servir au développement socio-économique du pays.

 

La signature du présent Protocole d’Accord de don du Projet d’Appui au Renforcement des Capacités de Gestion Economique et Financière (PARCGEF)  vient à point nommé pour permettre au Gouvernement, de poursuivre les efforts déjà entrepris dans le domaine du renforcement des capacités des administrations économiques et financières afin d’augmenter les performances de l’Etat en matière de préparation et d’exécution du budget national et l’amélioration de l’environnement des affaires.

En effet, le PARCGEF a été approuvé le 1er Février 2011 par le Conseil d’Administration du Groupe de la Banque Africaine de Développement  pour un coût total estimé à 4,5 millions d’UC, soit environ 3,5 milliards de FCFA dont 4 millions d’UC au titre du don FAD et 0,5 millions d’UC au titre du Don FEF, sur une période de cinq (05) ans allant de 2011 à 2015. De ce fait, le portefeuille des opérations passent de 71 millions d’UC à 75,5 millions d’UC.

Ce projet se situe dans  la suite du Projet d’Appui à la Réhabilitation des Capacités de Planification Economique (PARCPE) qui a été exécuté à la satisfaction de tous les bénéficiaires.

Le PARCPE a permis d’obtenir les principaux résultats suivants:

(i)                      la publication régulière des comptes nationaux et les indices de la production industrielle, les indices de prix à la consommation et de rattraper les publications en retard ;

(ii)                    l’élaboration du modèle de prévision macroéconomique de type TABLO ;

(iii)              la publication des données sur la dette ayant contribué à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE ;

(iv)             la publication du manuel de procédures de programmation et de suivi - évaluation des investissements publics ;

(v)                    l’élaboration et la vulgarisation du Code des marchés publics centrafricains ;

(vi)             la publication des annuaires statistiques scolaires ;

(vii)           la mise en place d’une base des données socio-économiques intégrées ;

(viii)         la réalisation des enquêtes rizicoles et de superficie-rendement ;

(ix)             la mise en place des outils de suivi évaluation et de la participation, l’encadrement des comités régionaux et locaux de suivi du DSRP I ;

(x)                     la formation de plus de 500 cadres centrafricains dans divers domaines du système de la planification et ainsi améliorer la qualité de leur production ;

(xi)             la fourniture de divers équipements et matériels en vue de créer des meilleures conditions de travail. Le PARCPE qui tire vers sa fin d’ici Juin 2011 a permis un renforcement des capacités multiformes du système de planification.

Tout comme le PARCPE, le PARCGEF est un projet d’appui institutionnel de renforcement des capacités de gestion économique et financière en RCA et a pour objectif global de contribuer à la mise en œuvre du Programme de réformes du Gouvernement visant à renforcer la crédibilité et l’exhaustivité du Budget et à améliorer le climat des affaires.

Le PARCGEF a une portée nationale puisqu’il concerne les administrations économiques et financières centrafricaines dont les compétences s’étendent sur toute l’étendue du territoire national et est structuré en trois (03) composantes : (i) Appui au renforcement des organes de gestion des finances publiques ; (ii) Appui à l’accroissement des capacités d’intervention des structures d’appui au secteur privé; et (iii) Gestion du projet.

Je sais compter sur l’appui multiforme du Groupe de la BAD et de l’ensemble des Pays Membres Régionaux et Non régionaux.

 

Vive la Coopération Internationale, pour que vive la coopération entre la RCA et le Groupe de la Banque Africaine de Développement.

Je vous remercie.

 
Eaux et assainissement | Imprimer |  Envoyer

Les orientations envisagées par le Gouvernement dans le domaine de l’eau sont les suivantes :

Axe 1 : Mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire approprié

(i)       élaboration des textes d’application du Code de l’eau, sur le plan institutionnel et réglementaire ;

(ii)     révision des statuts de la SODECA.

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Energie | Imprimer |  Envoyer

Face à cette situation, le Gouvernement prendra à moyen terme d’importantes mesures afin que (i) les populations des zones urbaines et rurales accèdent aux services énergétiques de qualité et à moindre coût ; et que (ii) les ressources soient gérées de façon durable à travers les initiatives de partenariats publics et privés.

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Ressources forestières | Imprimer |  Envoyer

Le programme d’action du Gouvernement dans le secteur forestier sera orienté principalement vers une augmentation de la valeur ajoutée du secteur forestier grâce au renforcement de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources forestières et fauniques.

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Secteur minier | Imprimer |  Envoyer

La stratégie de relance et de développement du secteur minier centrafricain repose sur une augmentation significative et durable de la production minière afin que d’ici à 2010, la part du secteur minier dans les recettes de l’Etat soit doublée (6 %) et que le taux de pauvreté des populations des zones minières soit sensiblement réduit. Dans ce but, un diagnostic exhaustif du secteur minier a été entrepris avec l’aide de l’AID.

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Télécommunications | Imprimer |  Envoyer

Face à ces enjeux d’édification de la société de l’information, le Gouvernement a déjà commencé à clarifier le cadre de régulation du secteur, notamment en précisant les règles d’octroi des licences et en créant une agence de régulation. Une nouvelle loi fixant le cadre légal du secteur est en voie d’élaboration sur la base d’une consultation approfondie des acteurs.

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Tourisme | Imprimer |  Envoyer

Axe 1 : Renforcement du secteur privé

La mise en place d’un environnement institutionnel et réglementaire favorable au développement du secteur privé est indispensable pour permettre l’envisagement du développement des infrastructures touristiques (construction d’un palais des congrès, d’une cité de tourisme culturel, d’établissements d’hébergement et de restauration de type économique et d’hôtel de standing dans trois préfectures).

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Transports | Imprimer |  Envoyer

Au vu de toutes ces difficultés et de l’importance du secteur pour le développement du pays, le défi actuel et permanent du Gouvernement consiste à prendre des mesures capables de redressement afin de favoriser le retour à la libre circulation des personnes et des biens. Ces actions s’appuient sur la vision du secteur afin que « d’ici 2015, le pays, désenclavé sur le plan intérieur et extérieur, dispose d’un cadre cohérent et intégrateur de gestion et de prise en charge des infrastructures de transport ».

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